Le gouvernement wallon sortant a décidé la création de 11.000 places (le décret prévoit de dire « places » plutôt que « lits ») en maisons de repos d’ici 2030. Cette décision laisse Le Bien Vieillir et d’autres acteurs du monde gérontologique quelque peu perplexes.
Perplexes ? Surtout parce que cette décision a été prise sans analyse rigoureuse des « besoins », sinon un vague scénario surtout quantitatif qui projette une tendance moyenne supposée perdurer et l’impression « évidente » d’une grande pénurie. Cette décision semble promettre une réponse aux besoins. Mais elle oblitère par là-même la nécessaire identification des besoins qualitatifs et des réponses diverses pour y répondre.
Il est pourtant souhaitable et possible de sortir d’une vision dépassée de l’accueil de la personne âgée, bousculer les représentations héritées d’autres âges et créer un nouveau modèle d’accompagnement de la grande vieillesse. Avec une exigence majeure : le respect des souhaits et des choix de chacun. C’est ce que pensent Le Bien Vieillir, Alain Legros, José Pincé et Philippe Defeyt qui signent le texte d’opinion ci-joint.
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