UNE VISION

Face à une société axée sur l’excellence, la rapidité, et la jeunesse, le Bien Vieillir fait le choix de valoriser les ressources et les expertises, l’expérience et la transmission, l’adaptation au changement et la diversité des parcours de vie. Si le vieillissement peut s’accompagner de fragilités, de dépendances et de maladies, il n’y a pas de chemin tout tracé, chaque personne est unique. Chez certains, le vieillissement s’accompagne de difficultés physiques, chez d’autres elles seront davantage cognitives, ou se combinent avec des hauts et des bas … Une mosaïque de personnes et de vécus. Nous faisons confiance aux ressources et stratégies des personnes âgées, de leurs proches et des professionnels qui les entourent et mettons nos compétences à leur service pour un accompagnement bienveillant et ajusté.

Et quand le vieillissement cognitif se fait plus difficile, nous regardons l’humain avant tout et écoutons ce qu’il a à nous dire : « je suis toujours la même personne », « je ne suis pas Alzheimer ». Le message sous-jacent ? « Regardez-moi tel que je suis et non au travers de ce que vous pensez être la maladie d’Alzheimer », car « J’existe, je vis, je vieillis et je décide ! ». Au-delà des polémiques médicales sur les causes et les traitements, le Bien Vieillir prend de la hauteur pour s’intéresser aux personnes, à leur histoire et à leurs besoins.

Nos pensées guident nos regards et nos actes … et ont un impact direct sur les personnes concernées. Osons un autre regard, professionnel et délicat, lucide et tendre. Un regard qui questionne, qui s’intéresse, qui sait se faire discret, soutenant et jamais inquisiteur ni condescendant ou infantilisant. Osons soutenir les envies, les choix, les refus et la prise de risques ! Guider et accompagner les choix et les actes lorsque c’est nécessaire, soutenir les peurs et les douleurs, sans les laisser prendre toute la place.

Nos actions s’inscrivent dans la lignée de différents courants psychologiques dont :

 L’approche centrée sur la personne initialement développée par Carl Rogers en 1962, qui promeut que l’individu possède en lui-même des ressources considérables pour se comprendre, se percevoir différemment, changer ses attitudes fondamentales et son comportement vis-à-vis de lui-même. Mais seul un climat bien définissable, fait d’attitudes psychologiques facilitatrices, peut lui permettre d’accéder à ses ressources.

 La réappropriation de soi, une approche qui encourage à « relever le défi qu’impose l’incapacité – quelle qu’elle soit – et à retrouver une nouvelle intégrité qui soit valorisante et ce, à l’intérieur et même au-delà des limites qu’impose cette incapacité » (Anthony, 1993).